Un peu d'Histoire


Pays de Retz,

pays de Bretagne


Arrivée des Bretons en Armorique

En vert :
Territoires définitivement réunis à la Bretagne
par le traité d' Angers en 851.
A l'époque gallo-romaine, le territoire occupé par l'actuel Pays de Retz (ou Rais, Rays, selon les époques) était habité, comme tous les pays d'Armorique, par des peuplades armoricaines romanisées. Aux V° et VI° siècles, les Bretons quittent l'île de Bretagne ( la Grande-Bretagne), traversent la manche et viennent s'installer en Armorique alors peu peuplée. Sur notre côte, cette implantation se concentre entre Pornic et Paimboeuf et leurs plus proches environs. C'est ainsi que la langue bretonne a été parlée dans cette zone jusqu'au XII° siècle et que des noms bretons se rencontrent dans la toponymie locale. La tradition nous dit que Budic, petit-fils du légendaire roi Gradlon, aurait fondé Pornic et y aurait fait construire un premier donjon, vraisemblablement en bois. La carte de gauche nous montre, dans sa partie beige, l'occupation bretonne des V° et VI° siècles. Certains colons sont arrivés sur notre côte par voie maritime; d'autres, débarqués sur la côte nord, sont progressivement descendus jusqu'au sud de l'Armorique, souvent en suivant les voies d'eau, et se sont mêlés aux populations locales. Le chefs de ces immigrants bretons au pays de Retz aurait été Cratinalen, un cousin de Saint Pol Aurélien. Les Pays de Retz, de Nantes et de Rennes (c'est-à-dire toute la zone verte de la carte de droite) seront officiellement et définitivement réunis à la Bretagne en 851.

Bibliographie : Alain du Cleuziou et Charles de Calan, Histoire de Bretagne, A. Prud'homme, 1941. Emile Boutin : Pays de Retz, Editions France Empire, 1986. Yann Brekilien : Histoire de la Bretagne, Editions France Empire, 2002. Guide Gallimard, Loire Atlantique, Pornic.

Dans le Marais Breton,à environ 3 Km au Sud de Bourgneuf.

Au voisinage de Châteaubriand, au nord de la Loire-Atlantique.
Nous remercions le Conseil Général de Loire Atlantique d'avoir pris l'initiative d'apposer ces panneaux.



Nominoë et Erispoë

En 845, le roi breton Nominoë bat les troupes de Charles le Chauve à la bataille de Ballon, près de Bain-sur-Oust. En 846, un traité reconnaît l'indépendance de la Bretagne. Nominoë est alors souverain de Bretagne, il gagne la reconnaissance des Bretons et le titre de " Père de la Patrie ". Son fils Erispoë bat à son tour les armées franques à la bataille de Jengland-Beslé, près du Grand-Fougeray, en 851. Par la traité d'Angers, les pays de Retz, de Nantes et de Rennes font définitivement partie de la Bretagne. A partir de cette date, la Bretagne est en possession de son territoire historique intégral. " Erispoë, fils de Nominoë, venu auprès de Charles en la cité d'Angers, se soumet à la dation des mains et lui sont donnés tant les insignes de la royauté que les ressorts de son père, étant ajoutés le Rennais, le Nantais et le Rais. " Annales de Saint Bertin.

Bibliographie Yann Brekilien : Histoire de la Bretagne, Editions France Empire, 2002. Joël Cornette : Histoire de la Bretagne et des Bretons, Editions du Seuil, 2005. Wikipédia : Histoire de la Bretagne

Statue de Nominoë à Bain sur Oust
Sculpture de Rafic Tullou 1952
Photo A. Quéveau


Alain Barbetorte

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La stèle dédiée à Alain Barbetorte
au pied du château de Pornic
Photo A. Quéveau
Depuis l'an 82O, les Normands dévastaient périodiquement les côtes de Bretagne. Le roi Alain le Grand réussit à les chasser en 888, mais son successeur Gourmaëlon et les autres princes bretons ne sont pas capables de les repousser. En 907, les Vikings détruisent Nantes et saccagent la région. Le château de Pornic est détruit. Appelé par l'Abbé Jean de Landévennec, le petit fils d'Alain le Grand, Alain Barbetorte, se met à leur poursuite à travers toute la Bretagne. En 937 il les défait à Nantes, il fait reconstruire le château de Pornic en 938 et chasse définitivement les Normands de Bretagne en 939. Alain Barbetorte est le premier à porter le titre de Duc de Bretagne et fixe sa capitale à Nantes. Il réussit à s'entendre avec les seigneurs voisins pour établir des marches séparant la Bretagne du Poitou et de l'Anjou et, afin de protéger son duché, il fait établir une ligne de forteresses tout au long de la frontière depuis le nord jusqu'au sud. En pays de Retz : la Bénate, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Machecoul, Le Collet, ainsi que Pornic pour se défendre des invasions maritimes.

Bibliographie : René Cintré : Les marches de Bretagne, Ar Men N° 118, Février 2001. Emile Boutin : Pays de Retz, Edition France Empire, 1986. Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Editions du Seuil, 2005. Charles de Calan et Alain du Cleuziou : Histoire de Bretagne, A. Prud'homme, 1941.


Les Marches

Les marches séparant la Bretagne du Poitou se trouvaient à l' extrême sud et sud-est du pays de Retz, sises dans des villages ou hameaux des paroisses dites " marchetonnes ": Machecoul, Saint-Colomban, Paulx, Corcoué, Legé etc... Les forteresses bretonnes étaient situées à proximité de ces paroisses. Plus au sud, se trouvaient d'autres marches communes : l'Ile de Bouin, Bois de Céné etc... Dans le vignoble nantais étaient situées d'autres marches séparantes Bretagne-Poitou et Bretagne-Anjou. Certaines de ces paroisses "marchetonnes" étaient "avantagères" , c'est à dire qu'elles appartenaient entièrement à l'une ou à l'autre province. En 1790, lors de la création des départements, ces communes furent scrupuleusement attribuées à la Loire-Inférieure ou à la Vendée, selon qu'elles étaient avantagères à la Bretagne ou au Poitou.

Bibliographie : René Cintré : Les Marches de Bretagne - Ar Men N°119 Mars 2001. Emile Boutin : Pays de Retz, pages 495, 496 -Editions France Empire 1986.
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Ar Men N° 119
"Les Marches de Bretagne" René Cintré


Le Falleron


Le Falleron
à
Machecoul
Photo A. Quéveau
Le Falleron marquait la frontière sud de la Bretagne. Ce petit cours d'eau sépare la Bretagne du Poitou, au sud, comme le Couësnon la sépare de la Normandie, au nord. Les marches séparantes de Bretagne et Poitou étaient situées de part et d'autre du Falleron. Contrairement à certaines idées reçues, ce n'est donc pas la Loire qui constitue la frontière. Ce fleuve a toujours été, au contraire, un lien essentiel entre les deux rives d'une même province. Il était la voie naturelle qui permettait les échanges de tous ordres, tant sur le plan économique, à une époque où tout le commerce se faisait par voie maritime ou fluviale, que sur le plan des idées et des modes de vie.

Bibliographie : René Cintré : Les marches de Bretagne - Ar Men N° 118 Février 2001. Emile Boutin : Pays de Retz - Editions France Empire 1986. Louis Lacroix : La Baye de Bretagne - La Découvrance Editions 1996.

Le Falleron
à
St Etienne de Mer Morte
Photo A. Quéveau


Pierre Mauclerc


Pierre Mauclerc
Musée de Bretagne - Rennes
Pierre Mauclerc, Duc de Bretagne de 1213 à 1237, fut l'un des plus grands ducs bretons. Il réussit à soumettre les turbulents barons de son duché et s'attaqua avec fermeté aux privilèges des évêques. Il introduisit en Bretagne le blason avec hermines qui allait devenir le symbole breton. A la suite de graves différents avec le roi de France, il abdiqua en faveur de son fils en 1237. . . Après la mort de sa première femme, la Duchesse Alix de Bretagne, il épousa Marguerite de Machecoul, devint seigneur de Machecoul et vint vivre au pays de Retz, avant de mourir au retour de la croisade en 1250.

Bibliographie : Emile Boutin : Châteaux et manoirs en Pays de Retz - Editions Siloë 1995. Jean Markale : Histoire secrète de la Bretagne - Editions Albin-Michel 2001.

La Guerre de succession
de
Bretagne

Après la mort du Duc Jean III, la guerre entre les deux prétendants au duché, Jean de Montfort et Charles de Blois va durer 24 ans et dévaster la Bretagne. Le Pays de Retz aura à souffrir terriblement, tout d'abord de la présence des Espagnols, mais surtout de celle des Anglais, dont les chefs, Gauthier Huet puis Robert Knoll, laisseront leurs armées semer la terreur parmi la population, piller, massacrer, brûler, détruire les récoltes. Une miniature des chroniques de Froissart montre Jean de Montfort et son épouse reçus au château de Nantes au début de la guerre. Le Seigneur de Retz, Girard IV Chabot, prend le parti de Charles de Blois, comme la plupart des seigneurs de Haute Bretagne. Jean de Montfort meurt à Hennebont en 1345, mais son épouse, Jeanne de Flandre, continue la lutte pendant l'enfance de son fils Jean. Girard Chabot est tué au siège de la Roche-Derrien ainsi que le vicomte de Rohan et le sire de Laval. Le fils de Girard Chabot, Girard V, reprend la lutte dans le camp de Charles de Blois.

Bibliographie : René Cintré : Les Marches de Bretagne - Ar Men N°119 mars 2001. Emile Boutin : Ces Dames de Retz - Editions France Empire 1990. Emile Boutin : Pays de Retz - Editions France empire 1986. Yann Brekilien : Histoire de la Bretagne - Editions France Empire - 1993. Louis Lacroix : La Baye de Bretagne - La Découvrance Editions - 1996.

Jean de Montfort
au château de Nantes en 1341

Chroniques de Jean Froissard
Bibliothèque Nationale


La Bataille d'Auray


La Bataille d' Auray
Chroniques de Jean Froissard
La guerre va se terminer en 1364, à la bataille d'Auray, où Charles de Blois est tué. Girard V Chabot s'y bat vaillamment contre l'anglais Chandos. Voici ce que nous en dit le chroniqueur Jehan Froissart : " Messire Jehan Chandos prit de sa main un baron de Bretagne que l'on appelait le Seigneur de Rays, hardi chevalier durement et qui moult longuement se combattit à messire Jehan Chandos ". Ruiné, Girard refit fortune en guerroyant en Espagne avec Du Guesclin. Son serment de fidélité au nouveau duc Jean IV est conservé aux archives de Loire-Atlantique.

Bibliographie : Emile Boutin : Ces Dames de Retz, page 53 - Editions France Empire 1990. Emile Boutin: Pays de Retz, page 502 - Editions France Empire 1986. Yann Brekilien : Histoire de la Bretagne - Editions France Empire 1993.


JEAN IV

Jean de Montfort devient duc de Bretagne sous le nom de Jean IV en 1365. La soeur de Girard V, Jeanne Chabot, hérite de la baronnie de Retz. A plusieurs reprises, le duc Jean vient lui rendre visite au château de Princé. Elle lui cède sa baronnie en 1381, ainsi le duc devient baron de Retz de 1381 à 1396. A cette date, le parlement de Paris ordonne la restitution de la baronnie à la famille de Retz. Le pays de Retz est, à l'époque, au quatrième rang des baronnies de Bretagne.

Bibliographie: Emile Boutin : Ces Dames de Retz - Editions France Empire - 1990. A. Bouyer : Histoire de Pornic - Editions La Vague, 1930.

Jean IV


Gilles de Retz


Chateau de Machecoul :
Donjon du sinistre Gilles de Rais
Photo A. Quéveau
Gilles, baron de Retz, fut l'un des personnages les plus riches et les plus puissants de l'époque, c'est aussi l'un des plus terrifiants. Ce sinistre personnage a été l'ami et le compagnon de guerre de Jeanne d'Arc avant de devenir le pire criminel de son temps. Arrêté, il est jugé par un tribunal présidé par l'évêque de Nantes Jehan de Malestroit, condamné pour " crimes de sodomie, magie, viols et crimes sur enfants " et exécuté près de Nantes, dans l'île de Biesse, le 26 octobre 1440. Ruiné, toujours à court d'argent, Gilles avait vendu plusieurs châtellenies, dont celle de Pornic, au Duc Jean V qui réside souvent dans ses terres du pays de Retz. Après la mort de Gilles, la baronnie revient à sa fille Marie, épouse de Prégent de Coëtivy.

Bibliographie : Emile Boutin : Ces Dames de Retz et Pays de Retz -Editions France empire A. Bouyer : Histoire de Pornic - Editions la Vague, Pornic, 1930 Yann Brekilien : Histoire de la Bretagne - Editions France empire - 1993


La Duchesse Anne

La Duchesse Anne a de tout temps été aimée et honorée par les habitants du Pays Nantais. Son mariage avec le roi Louis XII se déroule à Nantes, où des délégations de notables du Pays de Retz viennent apporter leur contribution pour le paiement des 160 peaux de martres dont sera fourrée la robe de la future reine de France. Sous son règne la Bretagne va connaître la paix. A sa mort en 1514, elle est pleurée par tous ses sujets. L'Abbé de Buzay (importante abbaye située près de Vue) sera l'un des trois abbés qui auront l'honneur de recueillir le coeur de la duchesse pour le déposer en l'église des Carmes à Nantes, selon les dernières volontés de la souveraine. La mort de la duchesse Anne amène la fin de l'indépendance de la Bretagne. Sa fille Claude de France ne parviendra pas à garder son duché indépendant. Après la signature du traité d'union du Duché de Bretagne à la France en 1532, le Comté de Nantes fait partie de la " Province de Bretagne ".

Bibliographie : Louis Lacroix : La Baye de Bretagne - la Découvrance Editions 1996 Yann Brekilien - Histoire de la Bretagne -Editions France Empire - 1993 Jean Mounès Pierre Fréor : Visages du Pays de Retz - Editions du Pays de Retz 1978

Affiche du Festival Anne de Bretagne


Le Comté de Nantes


Carte des capitaineries garde-côtes de Nantes
par Nicolas de Fer. 1640
ADLA

Carte du Comté Nantais
dédiée au Duc d' Aiguillon, gouverneur de Bretagne
ADLA
Aux 17ème et 18ème siècles de nombreux navires appareillent du port de Pornic pour la pêche aux bancs de Terre-Neuve. Un pardon a lieu tous les ans avant le départ des marins dans la chapelle de Recouvrance, située près de la Terrasse. Puis le recteur de Pornic, suivi d'un long cortège, va bénir les navires au milieu des chants de la foule. A partir de 1681, des milices garde-côtes sont créées pour défendre le littoral contre les incursions ennemies, ce qui provoque la levée de matelots dans les paroisses côtières. Cette mesure est très impopulaire. Les habitants du pays de Retz demandent la suppression de ces levées dans les cahiers de doléances remis aux Etats Généraux de 1789. Les ducs de Penthièvre et d'Aiguillon, Gouverneurs de Bretagne, viennent à plusieurs reprises inspecter les côtes de Retz. C'est aussi l'époque des corsaires, plusieurs familles pornicaises s'y illustrent, ainsi les familles Viaud, Tardif, Eveillard, Fouquet, Le Ray, Bonnamy.... le plus célèbre de ces corsaires à Pornic est Julien Quirouard dit "courte queue ". En 1790, la Bretagne est découpée en 5 départements : Finistère, Côtes du Nord, Morbihan, Ille-et-Vilaine et Loire Inférieure.

Bibliographie A.Bouyer : Histoire de Pornic - Editions La Vague, Pornic 1930 Association Pornic Histoire : La Défense des côtes Atlantique D.Pierrelée : Pornic étoile et reine - Editions Siloé 1998


Les massacres de 1793


Les massacres de 1793 à Machecoul

François Flameng
Cholet : Musée d' Art et d' Histoire
En 1793, tout l'Ouest se soulève. L'insurrection royaliste et la répression qui suivra vont ravager le pays de Retz dont le centre et l'est se rallient aux chefs royalistes, tandis que le littoral reste fidèle aux idéaux républicains. Le 11 mars et les jours suivants, à Machecoul, des centaines de républicains (les bleus) sont massacrés par la population et le comité royaliste (les blancs.) Chaque matin, 15 prisonniers républicains, attachés cinq par cinq, sont fusillés dans les douves du château. C'est ce qu'on a appelé les " chapelets de Machecoul ". C'est le début d'une insurrection qui va gagner tout l'Ouest. En pays de Retz, des bandes de paysans armés attaquent les colonnes de soldats républicains. Ils ont à leur tête des chefs locaux. On appelle ces insurgés les "paydrets" ou les "moutons noirs". Ils ne font pas partie d'une armée organisée, lorsque l'attaque est terminée, ils rentrent chez eux et reprennent leurs travaux. Le 23 mars 1793, les blancs tentent de prendre Pornic. Les bleus ripostent : 200 royalistes sont tués. Le 27 mars, une expédition punitive commandée par le général vendéen Charette de la Contrie fait brûler Pornic, la plupart des maisons du centre sont détruites. Le pays de Retz sort dévasté de ces combats fratricides. Beaucoup de ses monuments anciens sont détruits, tels le château de Princé et l'abbaye de Buzay, tous deux chargés d'histoire. Fin 1793, Paris ordonne une terrible répression qui laissera l'ouest exsangue.

Bibliographie : Emile Boutin : Pays de Retz - Editions France Empire 1986 Bouyer : Histoire de Pornic - Editions La Vague, Pornic Louis Lacroix : La Baye de Bretagne - La Découvrance Editions, St Grégoire, 1996


Le mémorial d'Auray

 


Mémorial de la Guerre 1914-1918
à Ste Anne d'Auray
Photo A. Quéveau

 


Bas Relief de Ch. Le Bozec
Photo A. Quéveau

 


Bas Relief de Ch. Le Bozec
Photo A. Quéveau
La terrible guerre 1914-1918 va endeuiller toute la France. En 1932, un monument à la mémoire des bretons morts pour la France a été érigé à Sainte-Anne d'Auray. Sur l'interminable mur d'enceinte du mémorial, les soldats morts au combat sont recensés pour chaque commune des cinq départements de Bretagne. Ainsi est honoré en un même lieu le souvenir des Bretons tombés pour la patrie. Le pays de Retz y est présent parmi les autres pays de Bretagne. Le mur porte les mentions de 57 morts au combat pour Pornic, 87 pour Le Clion et 75 pour Sainte-Marie. Ainsi, comme l'a écrit Jean-Pierre Calloc'h, poète breton mort au combat :

" Les noms des tombés la terre d'Armor les gardera.....
... Je suis le grand veilleur debout pour son pays "


Documentation: Soizic Quéveau




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